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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
4 octobre 2014

fantastique, policier

Voilà, je me lance enfin dans la lecture d'un roman de Monsieur Sire CEDRIC (au demeurant fort sympathique pour l'avoir croisé une fois).

Et je ne m'attendais pas à ça : une intrigue très classique, pas de vampires. Quelques loups mais sans lycanthropie nocturne ; une comtesse des Carpates aux croyances étranges ; et une soirée gothique qui ne dure pas. Rien de bien illisible, ni de quoi me faire faire des cauchemars, donc.

Bon, alors bien sûr, il y a ces cadavres de femmes retrouvés sans visage, mais c'est tellement bien écrit que cela ne fait pas peur à lire et ne devient jamais dégoûtant ni glauque.

Un peu de fantastique avec les jeux des miroirs qui restent inexpliqués, tout de même. Mais avais-je envie de percer le mystère ?

Moi qui m'en faisait tout un monde, me voilà presque déçue.

Un auteur que je retrouverai avec plaisir, maintenant que l'effet de surprise est passé.

L'image que je retiendrai :

Celle des toilettes d'Eva, habillée tout en cuir, elle qui est albinos. Ca doit flasher !

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/09/22/30461673.html

21,90
Conseillé par
17 septembre 2014

policier

Je retrouve avec plaisir Servaz et son enquête sous le manteau cette fois-ci,
qui nous emmène de la cité de l'espace de Toulouse à la cité des étoiles en
Russie.

L'écheveau est difficile à démêler et la victime pas forcément celle que
l'on croit.
La tension monte, l'étau se resserre autour des personnages et on attend la
confrontation.
L'auteur nous offre de beaux personnages de femmes combatives et
décidées.

Et il utilise un vocabulaire peu usité, comme cette la présence du mot
« consomption », plus vue depuis mes lectures de roman du 19e siècle.

Des passages intéressants, notamment celui sur la conquête spatiale
et l'étrange absence des femmes dans celle-ci. Mais M. Minier sait que
son lectorat est féminin, n'est-ce pas.

Ou celui sur les femmes dans l'opéra, « personnages toujours
malheureux, connaissant une fin tragique, l'opéra était le lieu de leur
défaite inéluctable ». p.450

Toutefois, une fin un peu trop « rose » à mon goût.

L'image que je retiendrai :

Celle du chien Darkan, molosse qui fait peur à Servaz, mais affectueux avec
les enfants.

Des citations :

"L'enfance, elle ne dure pas longtemps, mais on n'en guérit jamais." (p.34)
Une phrase d'Audiard : « Heureux les fêlés car ils laisseront passer la
lumière. » (p. 51)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/09/04/30357948.html

Actes Sud

26,00
Conseillé par
17 septembre 2014

Espagne, roman à tiroirs

C'est l'histoire de Félix Ardevol et de sa passion pour les beaux objets qui
lui piquent le bout des doigts.

C'est l'histoire d'un violon de légende, le Vial, depuis sa conception et la
découpe de son bois, la vie tumultueuse de ses différents propriétaires dont
Félix Vial.

C'est l'histoire d'Adria Ardevol, de son enfance passée dans le silence, de
son amitié avec Bernat, de son amour pour Sara, de sa passion pour les
langues et la culture.

C'est l'histoire de la mère d'Adria qui reprend le magasin d'antiquité après
les décès de son mari et qui continue à tenir les rênes de la famille.

C'est l'histoire de Bernat, violoniste talentueux tentant de devenir écrivain,
de son fils Lorensc qu'il ne comprend pas.

Ce sont des vies qui se nourrissent de l'art musical, pictural et écrit.

Mais la mémoire d'Adria le trahit, et c'est là que ce roman à tiroirs fait très
fort qu'il non content d'imbriquer les histoires les unes dans les autres, les
placent au coeur même de la narration principale. Au lecteur de dénouer
l'écheveau des histoires dans l'histoire. Une gymnastique passionnante qui
nous fait faire des bons à travers les siècles sur tout le continent.

Une lecture parfois rude, à cause de ces bons entre les histoires, mais
une lecture à part et dans le fond et dans la forme.

L'image que je retiendrai :

Celle du chef arapaho et du cow-boy Carson qui guident Adria dans ses
premières années.

Une citation :

"Il avait raison sur un point, Euripide : la raison humaine ne peut pas
vaincre les puissances irrationnelles de l'émotivité de l'âme." (p.277)

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/09/02/30357883.html

Conseillé par
3 septembre 2014

Amérique du Sud

Lire un Prix Nobel de littérature, ça met la pression quant à la rédaction du
billet.

Je ne peux pas dire que j'en ai pas aimé, mais je ne me suis pas sentie
emportée par ce roman Sud-américain. Je m'attendais à une plume
comme celle de Gabriel Garcia Marquez. Je trouvais du James Joyce à
la sauce Musil (sacré mélange tout de même).

Les adolescents ne m'ont pas passionnés, ni leurs amours ni leurs
brimades et autres mensonges.

Certes, on sent une société péruvienne ancrée dans ses traditions machistes.
Mais il faut dire que ce roman date des années 60.

Qui plus est, les changements de point de vue narratif dans un même chapitre
m'ont posés quelques problèmes la moitié du livre : qui parle ? Telles était
sans cesse ma question.

Pas de souffle épique, une histoire bien banale d'internat, rien pour
m'emporter vraiment.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'Esclave retrouve mort lors d'un exercice de manœuvre avec une
balle dans la nuque. Le haut grade conclu à une fausse manœuvre du cadet
pour ne pas avoir d'ennui.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/27/30357844.html

Conseillé par
3 septembre 2014

Société

Chaudement encouragée, conseillée, poussée à lire ce livre par mes amies
blogueuses, je découvre donc cette auteure.

Quel bonheur, mes ami(e)s, cette prose, cette écriture toute en
délicatesse.

L'auteure m'a fait toucher du doigt la grâce et le dénuement des
personnages dont elle nous décrit les vies l'espace de ces quelques pages.

Une vie d'amour, de heurts, de peine et de joies. Et de la lecture,
encore et toujours.

Comme les personnages, j'ai aimé que l'auteur me raconte une si
belle histoire.

Me voilà sous le charme. Et comme les enfants du roman, j'en redemande.

L'image que je retiendrai :

Celle du potager de la vieille institutrice sur lequel campe la famille,
pleins d'objets coupants et tranchants qui font que le petit Jumbo ne
peut faire ses premiers pas dessus.

http://motamots.canalblog.com/archives/2014/08/25/30357825.html