C'était l'Asie c'était la guerre

Le destin dessiné dans ce roman autour des deux très jeunes héroïnes est juste bouleversant ! L’auteur mentionne quelque part qu’il se déroule à la croisée de l’Histoire et de la légende. Je confirme : ce roman unit à merveille les dimensions réaliste et onirique. J’aime par exemple le pas de côté qu’il dessine avec une autre héroïne de la guerre : Jeanne d’Arc. Ce roman est profondément intemporel. Il présente indiscutablement une vraie une dimension universelle. Sa force, c’est son style. C’est aussi d’être un puissant réquisitoire contre la guerre et l'esclavage sexuel de masse : sujet très actuel quand on songe aux pratiques contemporaines de l’esclavage sexuel...
Comme le dit ailleurs un autre lecteur, l’héroïne porte la guerre à elle toute seule. Il ajoute que ce livre est un pamphlet contre la guerre et un plaidoyer pour l’amour rendu impossible contre la cruauté et le sadisme des chiens de guerre. Pour moi, j'ai aussi beaucoup appris sur la guerre du Pacifique, dont je ne soupçonnais rien de l'ampleur des malversations japonaises en Asie. Il y a des pages qui sont des morceaux d’anthologies tant elles vous prennent aux tripes. Je recommande sans réserve un roman remarquablement écrit, au style alerte et parfois plein d’humour.