Laurel Dover

« Les gens sont fondamentalement mauvais et ce, dès la cour de la maternelle. Ils ne se rendent pas
vraiment compte qu’ils peuvent blesser une personne et je pense qu’ils font semblant de ne pas le savoir. Les
hommes et les femmes ne deviennent pas meilleurs en grandissant, ils deviennent juste plus malins et métho-
diques. Petits, ils écrasent les fourmis avec leurs regards pervers et sadiques et en grandissant, ils trouvent
juste une raison valable pour continuer à le faire. Écraser les autres leur donne le privilège de se sentir plus
grands et forts. »
Laurel Dover grandit à Saulx dans les années soixante. Village isolé du monde, les habitants très
pieux la voyaient comme une sorcière, de sa peau blanche, son teint blafard, son parapluie pour se cou-
vrir du soleil. Jusqu’au jour où une jeune enfant raconta qu’elle l’avait vue utiliser la magie. La blanche
était-elle une sorcière ? Jusqu’où les habitants de Saulx étaient-ils prêts à aller pour le bien-être de leur
communauté ? La catastrophe du 24 décembre 1991 aurait-elle pû être évitée ?