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Le tour du monde d'un Barcelonnette (1882-1883)
EAN13
9782846790635
ISBN
978-2-84679-063-5
Éditeur
Ginkgo
Date de publication
Collection
Mémoire d'homme
Nombre de pages
406
Dimensions
21 x 14 x 0,3 cm
Poids
560 g
Langue
français
Code dewey
914
Fiches UNIMARC
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Le tour du monde d'un Barcelonnette (1882-1883)

Ginkgo

Mémoire d'homme

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Émile Chabrand (1843-1893) est un « Barcelonnette » ; de cette petite ville des Alpes-de-Haute-Provence qui, entre 1850 et 1950 fut le creuset d’une forte émigration vers les Amériques et plus particulièrement le Mexique. Venus au Mexique pour y travailler et si possible rentrer au pays une fois fortune faite, la plupart ont fait souche dans leur pays d’adoption et forment aujourd’hui la partie la plus importante des Mexicains d’origine française.
Certains cependant sont retournés chez eux, bien des années après avoir quitté leur pays natal. Ils furent alors les « Mexicains », riches, enviés et écoutés, incitant les jeunes à tenter à leur tour leur chance. Revenu au pays, en 1881, après vingt ans d’absence, Chabrand était, certes, un notable mais aussi un homme cultivé, naturaliste et ethnographe, collectionneur et fondateur du premier musée de Barcelonnette.
C’est en 1882 qu’il entreprend un long voyage de près d’un an autour du monde qui le conduira en mer Rouge, en Inde, en Birmanie, en Chine, au Japon, aux États-Unis puis enfin au Mexique qu’il connaissait si bien.
Saisi par le démon de la politique, il se lance dans les législatives de 1893, briguant un siège de député à la surprise de tous et au grand déplaisir de ses proches et de son clan.
Désavoué, subissant de fortes pressions et visiblement écoeuré par les manœuvres venues de toutes parts, il y renonce et le lendemain se suicide d’une balle dans la tête…
Émile Chabrand avait cinquante ans.
Le présent ouvrage est consacré à ce grand voyage autour du monde qui fut, pour l’ancien émigré et savant autodidacte, l’occasion non seulement de noter les scènes de la vie quotidienne et les cérémonies mais surtout de rapporter objets ethnographiques et pièces naturalistes pour son jeune musée. Le style alerte et fluide, teinté à mainte reprise de savoureuses notes d’humour et de fausse ingénuité en fait un récit attachant et vivant, témoin de la vision des mondes lointains par la Vieille Europe.

Ce texte est précédé d’un avant-propos de Pascal Mongne, américaniste et professeur à l’École du Louvre, et d’Hélène Homps, conservatrice du musée de la Vallée de Barcelonnette.
Une quarantaine de gravures issues de la publication de 1892 ainsi que plusieurs dizaines de clichés d’époque enrichissent cet ouvrage
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