- EAN13
- 9791036203459
- ISBN
- 979-10-362-0345-9
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 06/05/2021
- Collection
- Revue française de pédagogie - Recherches en éducation
- Nombre de pages
- 320
- Poids
- 300 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Revue française de pédagogie, n°209 / 2019
Quand étudier, c'est travailler. Cadres institués des études et perspectives étudiantes
Balland Ludivine, Da
ENS Éditions
Revue française de pédagogie - Recherches en éducation
Offres
Ce numéro prend pour objet la question des apprentissages dans l'enseignement
supérieur en mobilisant des méthodes et des concepts relevant de la sociologie
du travail. Cette perspective s'avère heuristique pour rendre visible
l'ensemble des activités et des dimensions constitutives du travail des
étudiant.es. Cette approche permet de porter l’attention sur leurs pratiques
effectives en prenant au sérieux leurs logiques propres, qui favorisent ou non
leur réussite. Cet angle choisi permet de tenir ensemble les contraintes
variées qui pèsent sur les apprentissages et le travail des étudiant.es. Il
permet de voir comment ils et elles les renégocient, individuellement et
collectivement. Cela permet en outre de comprendre qu’une partie de cette
négociation ne tourne pas seulement autour de strictes questions de savoirs
mais engage plus largement des rapports aux études, des ethos ainsi que des
activités afférentes aux savoirs et liées au curriculum caché (gérer le temps,
les efforts, les émotions). Recourir à la sociologie du travail pour des
objets usuellement réservés à la sociologie de l’éducation et de
l’enseignement supérieur permet de les « déscolariser » temporairement et, ce
faisant, d’éclairer des logiques et des pratiques habituellement non visibles
dans les approches scolaro-centrées.
supérieur en mobilisant des méthodes et des concepts relevant de la sociologie
du travail. Cette perspective s'avère heuristique pour rendre visible
l'ensemble des activités et des dimensions constitutives du travail des
étudiant.es. Cette approche permet de porter l’attention sur leurs pratiques
effectives en prenant au sérieux leurs logiques propres, qui favorisent ou non
leur réussite. Cet angle choisi permet de tenir ensemble les contraintes
variées qui pèsent sur les apprentissages et le travail des étudiant.es. Il
permet de voir comment ils et elles les renégocient, individuellement et
collectivement. Cela permet en outre de comprendre qu’une partie de cette
négociation ne tourne pas seulement autour de strictes questions de savoirs
mais engage plus largement des rapports aux études, des ethos ainsi que des
activités afférentes aux savoirs et liées au curriculum caché (gérer le temps,
les efforts, les émotions). Recourir à la sociologie du travail pour des
objets usuellement réservés à la sociologie de l’éducation et de
l’enseignement supérieur permet de les « déscolariser » temporairement et, ce
faisant, d’éclairer des logiques et des pratiques habituellement non visibles
dans les approches scolaro-centrées.
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