- EAN13
- 9782874491085
- ISBN
- 978-2-87449-108-5
- Éditeur
- Les Impressions nouvelles
- Date de publication
- 10/02/2011
- Collection
- Réflexions faites
- Nombre de pages
- 288
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 2 cm
- Poids
- 424 g
- Code dewey
- 306.44944
- Fiches UNIMARC
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Vies et mort de la francophonie
Une politique française de la langue et de la littérature
De François Provenzano
Les Impressions nouvelles
Réflexions faites
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La « francophonie » fut un aspect clé de la politique culturelle de la France, voire de sa politique tout court. Mais le terme est vague, s'est prêté à de nombreux usages et à de multiples interprétations, a suscité autant de passions que d'agacements, tandis qu'il semble aujourd'hui évincé par le discours sur l'identité nationale. Le présent ouvrage dresse le constat de cette « mort » et parcourt les différentes « vies » qui la précèdent.
En particulier, l'auteur livre une image sans fard des discussions sur les littératures en langue française écrites en d'autres pays que la France, de la Belgique à la Suisse, du Maghreb au Québec, en proposant un double parcours. Historique d'abord : le livre examine l'origine et les avatars du concept de francophonie, chez des auteurs comme Remy de Gaurmont, Jean-Paul Sartre ou Léopold Sédar Senghor. Critique et politique ensuite : à chaque étape, l'auteur éclaire ces discours sur la langue et la littérature d'une lumière qui en révèle les présupposés, les enjeux profonds et les implications idéologiques, depuis les ouvrages du géographe Onésime Reclus, qui accompagnent les débuts de l'entreprise coloniale française, jusqu'au fameux discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007.
À ce titre, ce livre prend position dans le débat fondamental sur la place de la France dans l'ère de la mondialisation, où l'usage du français ne va plus de soi et où la littérature française a perdu le privilège d'universalité qu'elle a longtemps revendiqué.
L'objet dont il sera question dans les pages qui suivent semble autant nimbé d'une vague évidence que dépourvu d'histoire. La « francophonie » est sans doute l'une de ces rumeurs indistinctes qui « disent quelque chose » à l'homme de la rue. Cependant, discours et les institutions qu'évoque la « francophonie » n'ont pas encore vraiment fait d'une enquête historique qui s'emploie à les articuler à d'autres ensembles d'institutions et de discours et permette ainsi d'en comprendre les implication profondes dans les pratiques et les imaginaires collectifs. Certes, la « francophone » a été maintes fois dotée d'une forme d'historicité. Comme tout mouvement cherchant à imposer son évidence idéologique et sa nécessité institutionnelle au monde social, le projet « francophone » s'est cherché des pionniers, des précurseurs, des continuateurs, des figures jalons.
En particulier, l'auteur livre une image sans fard des discussions sur les littératures en langue française écrites en d'autres pays que la France, de la Belgique à la Suisse, du Maghreb au Québec, en proposant un double parcours. Historique d'abord : le livre examine l'origine et les avatars du concept de francophonie, chez des auteurs comme Remy de Gaurmont, Jean-Paul Sartre ou Léopold Sédar Senghor. Critique et politique ensuite : à chaque étape, l'auteur éclaire ces discours sur la langue et la littérature d'une lumière qui en révèle les présupposés, les enjeux profonds et les implications idéologiques, depuis les ouvrages du géographe Onésime Reclus, qui accompagnent les débuts de l'entreprise coloniale française, jusqu'au fameux discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007.
À ce titre, ce livre prend position dans le débat fondamental sur la place de la France dans l'ère de la mondialisation, où l'usage du français ne va plus de soi et où la littérature française a perdu le privilège d'universalité qu'elle a longtemps revendiqué.
L'objet dont il sera question dans les pages qui suivent semble autant nimbé d'une vague évidence que dépourvu d'histoire. La « francophonie » est sans doute l'une de ces rumeurs indistinctes qui « disent quelque chose » à l'homme de la rue. Cependant, discours et les institutions qu'évoque la « francophonie » n'ont pas encore vraiment fait d'une enquête historique qui s'emploie à les articuler à d'autres ensembles d'institutions et de discours et permette ainsi d'en comprendre les implication profondes dans les pratiques et les imaginaires collectifs. Certes, la « francophone » a été maintes fois dotée d'une forme d'historicité. Comme tout mouvement cherchant à imposer son évidence idéologique et sa nécessité institutionnelle au monde social, le projet « francophone » s'est cherché des pionniers, des précurseurs, des continuateurs, des figures jalons.
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