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EAN13
9782490905003
ISBN
978-2-490-90500-3
Éditeur
Le Chant des hommes
Date de publication
Collection
AMERINDIENNE
Nombre de pages
145
Dimensions
22,5 x 14 x 12 cm
Poids
245 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Je m'appelais Bui

La dernière apache libre

De

Le Chant des hommes

Amerindienne

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En avril 1932, loin des soubresauts ébranlant la vieille Europe, une fillette d’environ quatre ans est capturée dans la Sierra Madre mexicaine. Elle est apache, et sa grand-mère vient d’être abattue sous ses yeux, comme au temps des guerres amérindiennes du XIXème siècle.Ayant ensuite grandi aux États-Unis, elle est morte en Italie, pays d’origine du père de l’auteur. Cette étrange coïncidence l’a mené dans une longue quête sur les traces du destin de la dernière Apache libre.Jusqu’à la fin des années 1930, un demi-siècle après la reddition du célèbre Géronimo, des groupes d’Apaches s’accrochent aux contreforts escarpés des montagnes du nord-ouest mexicain. Ce sont des Nedni, la bande la plus méridionale de leur peuple. Et la Sierra Madre est leur territoire natal. Ils tentent d’y survivre, suivant leurs coutumes ancestrales. Mais les Mexicains ont décidé leur perte. De nombreuses expéditions sillonnent leur territoire : les miliciens tuent les adultes et emportent quelques enfants. Depuis des décennies, les captures et adoptions d’enfants, de part et d’autre, ont jalonné les guerres apaches. Certains ont pu échapper à l’oubli.Bui, Œil-de-Chouette en langue apache, est l’une d’entre eux. Son ravisseur est contremaître dans un ranch tenu par des Euro-américains. Il leur ramène la fillette. Le couple Harris, Jack et Dixie, est sans enfant. Ils décident d’adopter la petite Apache, et la rebaptisent Carmela. Peu après, Dixie tombe enceinte. La famille déménage alors pour aller s’établir dans la localité de Tujunga, près de Los Angeles, Californie. En 1938, un explorateur norvégien, Helge Ingstad, revient d’un périple dans la Sierra Madre, où il a vainement cherché à entrer en contact avec les Nedni. Il rencontre Bui – Carmela. Il réalise la seule interview que nous ayons d’elle. Elle évoque ses quatre premières années d’existence, dans un univers aux antipodes de sa nouvelle vie californienne. Helge Ingstad tourne également quelques images pour un film. Ce sont les seuls documents tangibles qui nous soient parvenus.La suite de l’existence de Bui – Carmela est mystérieuse. Elle poursuit ses études au fameux Glendale Community College. Sa sœur adoptive, Ann, affirme qu’elle obtint le diplôme d’infirmière, mais aucune trace ne nous en est resté. Puis, elle passe vingt-quatre ans auprès de Dixie, sa mère adoptive, dont elle ne se sépara pas. Vingt-quatre années floues sur lesquelles nous n’avons que très peu d’informations.À la fin des années soixante, Ann est allée résider en Italie, avec son mari, artiste peintre. En 1972, Bui - Carmela s’y rend pour la première fois, avec Dixie. Toutes deux s’y installeront définitivement en 1974, et Bui – Carmela y mourra en 1976.En avril et octobre 2018, l’auteur s’est rendu sur les lieux où elle passa ses derniers mois, s’est recueilli sur la tombe de cette femme née sur un autre continent, et venue terminer sa vie en Ombrie. Il a tenté d’y retrouver les témoignages de personnes ayant croisé le ch
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