- EAN13
- 9791027900350
- Éditeur
- Éditions Anacharsis
- Date de publication
- 14/04/2014
- Collection
- Famagouste
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L’Antre des nymphes
François LA MOTHE LE VAYER (DE), Adrien MONTLUC (DE), Claude Le Petit
Éditions Anacharsis
Famagouste
Autre version disponible
-
Papier - Anacharsis 14,00
Enlevés au rayon des coquineries anecdotiques où on les enferme d’ordinaire,
les trois textes du XVIIe siècle réunis ici parlent du sexe des femmes. En
personne, en quelque sorte. Le philosophe La Mothe Le Vayer, incidemment
précepteur royal, l’aristocrate déniaisé Adrien de Monluc et le malheureux
roturier Claude Le Petit, brûlé vif à 23 ans, se jettent goulûment sur la
chose, grandie à la dimension de mondes vivants, caverne pastorale ou ville
fortifiée. Par la vertu d’un humour jouisseur friand de références aux
Anciens, d’allégories retroussées et d’un savoir anatomique tout neuf, nos
libertins se donnent licence de parler en mots propres de l’antre des nymphes,
avec ses « membranes ailées », ses buissons et ses ruisseaux, ses alcôves, ses
humeurs ou ses abîmes inquiétants. Ils se livrent dans une littérature sous
contrainte au massacre satirique des conventions, révérence faite à l’origine
du monde, et lèvent d’un souffle vivifiant les voiles prudes jetés sur la
sexualité.
les trois textes du XVIIe siècle réunis ici parlent du sexe des femmes. En
personne, en quelque sorte. Le philosophe La Mothe Le Vayer, incidemment
précepteur royal, l’aristocrate déniaisé Adrien de Monluc et le malheureux
roturier Claude Le Petit, brûlé vif à 23 ans, se jettent goulûment sur la
chose, grandie à la dimension de mondes vivants, caverne pastorale ou ville
fortifiée. Par la vertu d’un humour jouisseur friand de références aux
Anciens, d’allégories retroussées et d’un savoir anatomique tout neuf, nos
libertins se donnent licence de parler en mots propres de l’antre des nymphes,
avec ses « membranes ailées », ses buissons et ses ruisseaux, ses alcôves, ses
humeurs ou ses abîmes inquiétants. Ils se livrent dans une littérature sous
contrainte au massacre satirique des conventions, révérence faite à l’origine
du monde, et lèvent d’un souffle vivifiant les voiles prudes jetés sur la
sexualité.
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