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Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (II), Dictionnaire biographique 1814-1848
EAN13
9782821828261
Éditeur
Institut de la gestion publique et du développement économique
Date de publication
Collection
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (II)

Dictionnaire biographique 1814-1848

Institut de la gestion publique et du développement économique

Histoire économique et financière - XIXe-XXe

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Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la
Révolution française jusqu’à la fin du Second Empire. Illustrées pour la
plupart d’un portrait, enrichies par le dépouillement d’archives jusqu’alors
inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les
précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation,
sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion
des finances. Toute l’histoire financière de la France à cette époque est
évoquée à travers les parcours de ces ministres. Dans ce second volume qui
couvre la période allant de la Restauration (1814) à la fin de la monarchie de
Juillet (1848), l’auteur souligne notamment l’importance de l’action déployée
par les cinq figures ministérielles éminentes que furent Louis, Corvetto,
Villèle, Humann et Lacave-Laplagne. Ils fixèrent pour l’essentiel les grands
traits de l’organisation financière de la France contemporaine : réunion des
Finances et du Trésor dans un seul ministère, mise au point de la procédure
parlementaire du vote du budget annuel et du contrôle de l’exécution des
exercices passés, développement du principe de la spécialité budgétaire,
régularisation du mouvement général des fonds en relation avec la Banque de
France et l’utilisation de bons du Trésor, réglementation de la comptabilité
publique... Seule survivance archaïque : le recours à l’emprunt en perpétuel,
ce qui posa le problème de la diversification du taux des emprunts, de la
conversion des rentes et de l’amortissement de la dette. Le budget annuel, de
900 millions en 1816, s’éleva à près d’un milliard et demi en 1848, la
politique des grands travaux, en particulier la construction des chemins de
fer, ayant creusé un déficit croissant à partir de 1840, ce qui compromit la
solidité du régime.
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