- EAN13
- 9782753532311
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 25/02/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Républiques en armes
Les armées de Bolívar dans les guerres d'indépendance du Venezuela et de la Colombie
Clément Thibaud
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Républiques en armes questionne un récit officiel, celui de la naissance des
nations hispano-américaines. Car les républiques de Colombie et du Venezuela
ne procèdent ni d’un protonationalisme ancien, ni d’une rivalité entre «
Créoles » d’Amérique et « Espagnols » européens. Il est, à l’origine, la
conséquence de l’effondrement inattendu de la Monarchie hispanique après
l’invasion de la péninsule Ibérique par Napoléon en 1808. Nourri par des
recherches dans les archives colombiennes, espagnoles et vénézuéliennes et à
travers l’étude prosopographique de plus de 3 800 soldats, l’ouvrage décrit
les changements sociopolitiques de l’institution militaire. Les milices
inexpertes de 1810 cèdent la place aux guérillas puis à la grande armée
libératrice – l’Ejército Libertador de Simón Bolívar. Victorieuses à Boyacá,
Carabobo, Pichincha, Junín et Ayacucho, les légions bolivariennes arrachèrent
les indépendances du Venezuela, de la Colombie, du Panama, de l’Equateur, du
Pérou et de la Bolivie actuels. Dans la construction des nations, les troupes
patriotes devinrent les piliers du projet révolutionnaire des élites
libérales. Vecteurs des valeurs politiques modernes, les forces armées en
vinrent à constituer la matrice d’un Peuple « régénéré ». Elles servirent
alors de base symbolique, politique et sociale à la souveraineté des nouveaux
états indépendants. Républiques en armes aborde les origines d’une histoire
dramatiquement ouverte et propose une réflexion sur l’origine des systèmes
politiques et des identités nationales du Venezuela et de la Colombie.
nations hispano-américaines. Car les républiques de Colombie et du Venezuela
ne procèdent ni d’un protonationalisme ancien, ni d’une rivalité entre «
Créoles » d’Amérique et « Espagnols » européens. Il est, à l’origine, la
conséquence de l’effondrement inattendu de la Monarchie hispanique après
l’invasion de la péninsule Ibérique par Napoléon en 1808. Nourri par des
recherches dans les archives colombiennes, espagnoles et vénézuéliennes et à
travers l’étude prosopographique de plus de 3 800 soldats, l’ouvrage décrit
les changements sociopolitiques de l’institution militaire. Les milices
inexpertes de 1810 cèdent la place aux guérillas puis à la grande armée
libératrice – l’Ejército Libertador de Simón Bolívar. Victorieuses à Boyacá,
Carabobo, Pichincha, Junín et Ayacucho, les légions bolivariennes arrachèrent
les indépendances du Venezuela, de la Colombie, du Panama, de l’Equateur, du
Pérou et de la Bolivie actuels. Dans la construction des nations, les troupes
patriotes devinrent les piliers du projet révolutionnaire des élites
libérales. Vecteurs des valeurs politiques modernes, les forces armées en
vinrent à constituer la matrice d’un Peuple « régénéré ». Elles servirent
alors de base symbolique, politique et sociale à la souveraineté des nouveaux
états indépendants. Républiques en armes aborde les origines d’une histoire
dramatiquement ouverte et propose une réflexion sur l’origine des systèmes
politiques et des identités nationales du Venezuela et de la Colombie.
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