- EAN13
- 9782715244313
- Éditeur
- Mercure de France
- Date de publication
- 10/2016
- Collection
- Bleue
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Samedi 11 janvier 1936. – Elle est arrivée à Fontenay à sept heures. Un moment
de conversation. Petites polissonneries dans le jardin. Partis dîner rue
Saint-Placide. Ensuite chez elle. Soirée délicieuse : gaie, tendre,
caressante, amoureuse, pleine de propos charmants, tout cela la faisant fort
jolie. Grand entrain et grand plaisir partagé. Elle m’a répété le plaisir
qu’elle a à me regarder quand je suis près d'elle. J’étais plein de jeunesse,
ce soir. Très éveillé après le plaisir. Du Journal particulier de Paul
Léautaud, le Mercure de France a déjà publié les années 1933 et 1935.
Aujourd’hui, voici les pages consacrées à l’année 1936. Comme dans les volumes
précédents, on retrouve la relation complexe de Paul Léautaud et Marie Dormoy.
Mais le récit des prouesses sexuelles, qui occupait l’essentiel du Journal de
1933, s’estompe désormais au profit de réflexions plus générales sur la nature
de l’amour qui lie les deux amants. C’est avec un certain plaisir pervers en
effet que Marie Dormoy évoque ses liaisons passées, ne faisant que provoquer
Léautaud et renforcer son sentiment maladif de jalousie…
de conversation. Petites polissonneries dans le jardin. Partis dîner rue
Saint-Placide. Ensuite chez elle. Soirée délicieuse : gaie, tendre,
caressante, amoureuse, pleine de propos charmants, tout cela la faisant fort
jolie. Grand entrain et grand plaisir partagé. Elle m’a répété le plaisir
qu’elle a à me regarder quand je suis près d'elle. J’étais plein de jeunesse,
ce soir. Très éveillé après le plaisir. Du Journal particulier de Paul
Léautaud, le Mercure de France a déjà publié les années 1933 et 1935.
Aujourd’hui, voici les pages consacrées à l’année 1936. Comme dans les volumes
précédents, on retrouve la relation complexe de Paul Léautaud et Marie Dormoy.
Mais le récit des prouesses sexuelles, qui occupait l’essentiel du Journal de
1933, s’estompe désormais au profit de réflexions plus générales sur la nature
de l’amour qui lie les deux amants. C’est avec un certain plaisir pervers en
effet que Marie Dormoy évoque ses liaisons passées, ne faisant que provoquer
Léautaud et renforcer son sentiment maladif de jalousie…
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