- EAN13
- 9782707175519
- ISBN
- 978-2-7071-7551-9
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 07/02/2013
- Collection
- Repères (143)
- Nombre de pages
- 125
- Dimensions
- 19,1 x 12,2 x 1 cm
- Poids
- 130 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 331.88094409
- Fiches UNIMARC
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Une histoire du syndicalisme depuis la Libération, à l'heure de toutes incertitudes, où, divisé et menacé par une certaine institutionnalisation, le mouvement syndical ne parvient pas à contrecarrer les conséquences de la mondialisation libérale. Une synthèse de référence.
Tout en accomplissant leurs activités propres (grèves, négociations, élections professionnelles), les organisations de salariés participent à la vie de la société française, en raison du poids démographique et de l'importance économique de celles et ceux qu'ils représentent. À la Libération, les syndicats contribuent de manière décisive à de grandes réformes. La guerre froide brise l'élan. Le réveil revendicatif survient à la fin de la guerre d'Algérie. De 1966 à 1976, la puissance syndicale est attestée. L'épuisement du keynésiano-fordisme, le délitement des grands récits devient perceptible lorsqu'un socialiste accède pour la première fois à la présidence de la Ve République. Divisé, menacé par une certaine institutionnalisation, le mouvement syndical ne parvient pas à contrecarrer les conséquences de la mondialisation libérale. Le début du XXIe siècle s'écrit sur le registre d'une combativité contrecarrée. Après le quinquennat contre-réformateur de Nicolas Sarkozy, le syndicalisme français est confronté à une crise systémique qui défie tout autant la mandature de François Hollande.
Tout en accomplissant leurs activités propres (grèves, négociations, élections professionnelles), les organisations de salariés participent à la vie de la société française, en raison du poids démographique et de l'importance économique de celles et ceux qu'ils représentent. À la Libération, les syndicats contribuent de manière décisive à de grandes réformes. La guerre froide brise l'élan. Le réveil revendicatif survient à la fin de la guerre d'Algérie. De 1966 à 1976, la puissance syndicale est attestée. L'épuisement du keynésiano-fordisme, le délitement des grands récits devient perceptible lorsqu'un socialiste accède pour la première fois à la présidence de la Ve République. Divisé, menacé par une certaine institutionnalisation, le mouvement syndical ne parvient pas à contrecarrer les conséquences de la mondialisation libérale. Le début du XXIe siècle s'écrit sur le registre d'une combativité contrecarrée. Après le quinquennat contre-réformateur de Nicolas Sarkozy, le syndicalisme français est confronté à une crise systémique qui défie tout autant la mandature de François Hollande.
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