Intégrale : La critique sociale (1931-1934)

Intégrale : du N°1 de mars 1931 au N°11 de mars 1934. Reprint. Un vol. A4, 572 p. Dos collé, couv. souple, papier offset blanc 80 g. Tirage limité à 20 exemplaires.La revue «La Critique sociale», active entre 1931 et 1934, est marquée par son époque troublée et s’inscrit comme une tentative d’analyse et de réflexion critique sur la situation politique et théorique de son temps, notamment vis-à-vis de la révolution bolchevique. Fondée par Boris Souvarine, figure centrale de l’opposition au communisme orthodoxe après son exclusion du Parti communiste en 1924, la revue se présente à la fois comme un espace d’avant-garde et de réflexion intellectuelle. Malgré une audience limitée et une postérité discrète, la qualité de ses analyses, particulièrement sur le système soviétique et le totalitarisme, est reconnue.La revue aborde des thèmes variés, allant de la politique à l’économie, en passant par la morale, l’idéologie, et même la psychanalyse, cherchant à repenser le marxisme. Des contributeurs notables tels que Georges Bataille, Simone Weil, Raymond Queneau, et Jean Bernier enrichissent ses pages de leurs perspectives diverses, parfois contradictoires. «La Critique sociale» aspire à renouveler les sciences humaines, s’engageant dans des réflexions sur des sujets comme le freudo-marxisme, la perversion, et la structure psychologique du fascisme, malgré certaines lacunes et un manque de cohésion dans ses contributions. (Vingtième Siècle. Revue d’histoire, année 1991)En tant que libraire spécialisé dans les livres anciens, j’ai eu le privilège de découvrir la revue «La Critique sociale» lors de l’acquisition d’une bibliothèque privée. La richesse et la profondeur des analyses littéraires contenues dans ses pages m’ont immédiatement frappé. Convaincu de l’importance de rendre cette oeuvre à nouveau accessible dans son intégralité, j’ai entrepris de la numériser. Grâce à un travail minutieux, j’ai réussi à compiler l’ensemble des numéros de «La Critique sociale» en un seul volume, désormais disponible pour les passionnés et les chercheurs. Cette initiative permet de préserver et de partager le patrimoine intellectuel exceptionnel que représente cette revue.